Dans le cadre de l’atelier de recherche en Ecocritique et Ecopoétique,
cette séance animée par Athane Adrahane sera couplée avec le vernissage d’une exposition de 20 photographies écopoétiques organisée en partenariat avec le Service Culturel de l’UPVD.
Pour plus d’info concernant l’événement : visiter la page du Cresem
Pour plus d’information concernant l’atelier de recherche en écocritique et écopoétique de Perpignan : Visiter le site ici !
Pour voir le travail photographique d’Athane Adrahane : www.athaneadrahane.be
Résumé de l’intervention :
L’homme qui plantait des arbres de Jean Giono offre le récit d’un berger qui, voyant que la montagne se meurt, décide de remédier à cet état des choses en plantant des milliers d’arbres. Capter ce qui fait défaut à la santé d’un lieu, demande de se mettre à son chevet, d’ausculter sa respiration, sa température, son pouls. Le berger s’est donc rendu attentif aux souffles de la montagne, aux pactes entre les mondes pluriels. Quelles sont les bonnes et les mauvaises alliances entre le vent, le soleil, l’eau, la terre, les animaux et les humains ? La forêt se vit à la manière d’un enchevêtrement de mondes avec de nombreux protocoles d’échange. Quand ceux-ci viennent à disparaître, cela se fait sentir dans l’art de vivre. Notre communication s’attachera à habiter les questions vitales que nous posent l’arbre et les êtres avec lesquels il fait monde. Que raconte le peuple des arbres ? À quelles dimensions de notre être s’adresse t’il ? Quelles voies de connaissance sont à activer pour que puisse se pratiquer une musique commune aux différentes formes de vie ? Les voix de Rilke, Le Clézio, Nietzsche, Deleuze et Guattari seront convoquées afin d’ensemencer la réflexion. Une animation chantée prendra place au sein de l’atelier afin de donner à sentir la portée respiratoire de notre paysage verbal.